lundi 15 juillet 2013

La Cherifa, café littéraire de Marrakech



 

 

 

 

 

 

 

La Cherifa, monument historique à Marrakech, café littéraire à Marrakech, revues d'art, expos et concerts d'oud


En pleins souks, la Cherifa est le premier café littéraire de Marrakech, un nouveau lieu de rencontres et de lecture. Dans cet ancien palais du XVI (aux faux-airs de médersa), essayez de rester simple en entrant sur la terrasse de la Cherifa, observez la patine des stucs d'origine et, au loin, la haute Koutoubia, enfin restaurée. Les photos de Laeititia Fourgeaud (en haut) retracent la résurrection de ce lieu incroyablement beau.
Comme les vrais artistes, après production, Abdellatif Aît ben Abdellah laisse ses oeuvres vivrent elles-mêmes. il est d'ailleurs toujours plus vif à parler de ses chantiers en cours... et surtout de celui qu'il vient d'achever en mai dernier: le dar Cherifa. Abdellatif a ressuscité un ancien palais du XVI, voué aux squats et aux gémonies, pour en faire, en pleins souks, le nouveau - et premier - café littéraire à Marrakech.
Bibliothèque choisie (archi, socio, théologie, poésies...) salons de lecture, expos d'art et rencontres devraient séduire, dès octobre, les intellos des villes, les dandys des champs et les propriétaires européens de riads à Marrakech ou riads à fes . La Cherifa a la même trempe imposante que la très raffinée médersa Ali ben Youssef (hautes colonnes, zelliges, stucs et bois de cèdre), l'ancienne école coranique située non loin de là. A la Cherifa, dans un fascinant décor, on viendra donc prendre le thé, écouter un concert d'oud ou feuilleter des revues d'art...





Art, architecture, patrimoine, le triptyque d'Abdellatif Aît ben Abdellah, qui vient sans doute là de signer la plus spectaculaire de ses restaurations. Ce jeune père de trois enfants a cependant le triomphe modeste. Sa seule fierté? "Oeuvrer pour Marrakech et les générations futures." 

mardi 18 juin 2013

A propos de Marrakech Riads

Marrakech Riads RIAD MARRAKECH

A propos de nous

Le Groupe Marrakech Riads vous propose la sélection de Riads & Maisons d’hôtes la plus authentique de Marrakech situés en plein cœur de l’ancienne Medina de Marrakech et à quelques pas de la place Jamaa El Fna.
La Location des chambres et maisons d’hôtes du groupe Marrakech Riads est la seule garantie pour passer un séjour incontournable dans la belle ville de Marrakech. Quelles sont les raisons du succès de Marrakech Riads?
1-Le souci de la qualité, mais aussi celui du confort et du bien-être de ses hôtes.
2-Une expérience de plus de 20 ans et donc, un des précurseur des maisons d’hôtes au Maroc.
3-Une équipe totalement marocaine pour un dépaysement garanti.
4-Contrairement aux autres groupes, ces Riads Medina sont la propriété de Marrakech Riads.
Nos riads de chârme :

Riad Marrakech
Riad Aljazira
Dar Sara & Sara Srira
Dar Baraka & Karam
Dar Aicha
Dar Tarik
Dar Zitouna
Dar Bensouda (Fès)

pour plus d’informations merci de consulter notre site : Marrakech Riads

 About us
Marrakech Riads Group offers you the most authentic selection of Riads & Guest houses in Marrakech located in the heart of the old Medina of Marrakech at a short walk from the Jamaa El Fna square.
The rental of guest rooms and houses with Marrakech Riads Group is the only guarantee to spend an unforgettable stay in the beautiful city of Marrakech.
What are the reasons for the success of Marrakech Riads Group?
1-The service quality as well as the comfort and well-being of its guests.
2-An experience of over 20 years and therefore a precursor of guest houses in Marrakech.
3-A Moroccan team for a totally change of scenery.
4-These Medina riads and guest houses are the property of Marrakech Riads Group.
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Our Riads :

Riad Aljazira
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Dar Baraka & Karam
Dar Aicha
Dar Tarik
Dar Zitouna
Dar Bensouda (Fès)

For more informations visit our web site : Marrakech Riads

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Tradition Marocaine

Tradition Marocaine : Diversité culturelle

La diversité culturelle est certainement très marquée dans le Tafilalet encore plus que dans les autres régions du royaume. Hormis les Ait Hindou qui occupent un territoire du haut atlas qui leur est quasiment exécutif, le reste de la région jouit d’une grande hétérogénéité des tribus et des langues. La vallée du ziz est un véritable tressage de tribus et de costumes…qui engendrent autant de couleurs. La province d’Er-Rachidia est une véritable mosaïque d’hommes et traditions, tissée par le temps et l’histoire aux travers des différents échanges, invasions ou mouvements de populations. Et si encore maintenant les particularismes existent, ils sont bien vivants et participent à la richesse des traditions et à leur diversité.

Tradition Marocaine : Variété ethnique

La variété ethnique est importante et les races et les couleurs sont nombreuses : Les chorfas Alaouites , originaires de la péninsule arabique côtoient les berbères des ait Morghad,(région de Goulmima),les Ait Izdeg (Riche et Sa région),ait Atta (autour d’Aoufous).mieux encore, des confédérations telles que celle des ait Yafelmane (ceux qui ont trouvé la paix) réunissent aussi bien les Ait Hdiddou, les Ait Motghad que les chorfas de M’dargha. Les Hartin,qu’ils soient arabophones ou berbérophones (ksar Iznaguen d’issellaten – ait Hdiddou par exemple),ont apporté au Tafilalet une part importante de son âme africaine,notamment du temps de la splendeur de sijilmassa .Enfin , les juifs de la région furent longtemps un moteur économique et culturel de la région et ont laissé, particulièrement sur le plan artisanal, des traces marquantes sur la tradition marocaine.

Tradition Marocaine : Habillement et costumes

Si les Hommes s’habillent généralement de la même manière , selon les régions avec les nuances imperceptible pour un regard non averti, les costumes des femmes et leur coiffure, mais également leurs conditions de vie, différent d’un point à l’autre de la province d’une tribu à l’autre.
Il ya un monde entre les « Haïks » noires des femmes de rissani et le costume des Ait Motghad,des Ait atta, des ait Isdeg ou encore des ait Hadiddou. Chaque région, chaque tribu a également son dialectales gens de chaque tribu sont reconnaissables à leur langue et à leur accent et chacune possédé un héritage oral et poétique riche et varié. Ici ,passé et présent se cotoient,se confondent :simplicité de la vie,teit des visages, soutires placides, vêtements bédouins, accueil spontanés, un peu farauche, mais généreux, langage poli et repoli…dans nos divers dialectes, les gens de passage, mais aussi chaque génération, chaque époque ont laissé des expression qu’une étude approfondie permettait de dater.

Tradition Marocaine : L’honneur de la race

L’honneur de la race, le poids des traditions, déchirant l’épaisseur des temps, ont préserve telle une enceinte, tel un ksar, la vitalité, la dignité de nos mœurs, privilège d’avoir l’Islam pour dominateur commun, comme une providence qui fit s’évaporer l’effervescence de rages féroces.de passions inversées pour unir nos aïeux dans un amalagame indivisible et contrasté.je m’incline devant ta féerie : constellation de races et de dialectes, multicolores et harmonieux agglomérat de savoirs, de sagesses et de chants, tuas, peu à peu, gommé les xénophobies, éradiqué le racisme et bâti la paix sociale.
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mercredi 24 avril 2013

Marrakech La folie des Riads


Anciens palais souvent tombés en décrépitude, les riads s'arrachent aujourd'hui à prix d'or, Restaurés par des passionnés, il sont désormais dotés de tout le luxe et le confort modernes.


 


Sous le crayon d'un architecte, l'équation du riad est simple: un patio et une pièce d'eau organisés autour

d'une construction en R + 2 (traduisez deux etages). Le tout engoncé dans la médina et construit dans un style qui n'a rien d'arabe (des guerriers nomades) ni de berbere (des poatoraux), mais andalou, concu par les architectes amenés d'Espagne au XIe siècle par Youssef ben Tachfin, Dans l'esprit d'un agent immobilier de Marrakech, l'équation est plus simple encore: c'est le prix il y a dix ans d'un taudis de la médina multiplié par dix aujourd'hui, le coefficient multiplicateur s'établit en feuilletant les pages poeple des magazines, L'addition d'Yves Saint-Laurent, de Pierre Bergé, de Bernard-Henri Levy, de Richard Branson, de Jean-Paul Gaultier, d'Alain Delon et du financier belge Albert Frère, tous marrakchis d'adoption, pèse lourd. Qu'ils déclarent que Saint-Topez est devenu vulgaire ou le Luberon surpeuplé, et c'est la ruée sur Marrakech, havre ultime d'un exotisme encore authentique. Voila pour la version jet-set. Il en est une autre, à peine plus populaire: "il a suffi d'une émission d'une chaîne de télévision française en 1998, au cours de laquelle il a été dit que l'on pouvait s'offrir un palais à Marrakech pour le prix d'un studio à Paris, c'est-à-dire 30 000 euros", résume Abdellatif Aît ben Abdellah, directeur de Marrakech Riads. Un personnage désarmant jusque dans sa fiche d'identité: il est né au début des années 60, près de Marrakech, à la saison où poussent les blés. "A une époque où les enfants d’agriculteurs n'allaient pas en classe". Ce n'est guère plus précis, mais constitue un début de curriculum vitae. Pour autant, le père ne manque pas d'ambition et rêve d'un fils gendarme. Abdellatif traîne à l'école jusqu'à 15 ans, mais endosse le bleu du mécanicien plutôt que celui de la gendarmerie. Faute de se trouver un apprentissage, il écume la médina pour y vendre du meuble et de l'artisanat. A vingt ans, il s'envole pour le "paradis" français auquel il finit par préférer au bout de deux mois l'"enfer" du bled. Retour à Marrakech et sa médina. A la fin fin des années 80, Abdellatif commence à explorer les riads, dars et autres palais, abandonnés pour la plupart par les grandes familles marrakchies. il en visite un millier. "Les derniers résidents me racontaient des histoires qui remontaient jusqu'à sept générations. C'était comme des livres qui s'ouvraient devant moi. je me suis alors souvenu d'une sourate du Coran qui dit: "On ne peut pas comparer ceux qui savent à ceux qui ne savent pas". le sauvetage des riads s'est donc imposé à lui. Il achète son premier en 1989, le restaure et s'imagine déja en promoteur-sauveteur de la médina. Mais la mode n'est pas encore lancée. "Les quatre ou cinq français qui vivaient dans la vieille ville étaient des amoureux de la culture et du patrimoine marocains. Rien à voir avec ceux d'aujourd'hui. Quant au responsable local du tourisme à qui j'ai demandé le classement de mon riad comme maison d'hôte, il s'est étranglé: " Dans la médina? les touristes la prennent pour un coupe-gorge. Vous êtes fous!"

Onze mois pour faire renaître un palais

En 1999, Abdellatif découvre un dar datant de la fin du XVe siècle et du début du XVI, la période saadienne particulièrement florissante pour l'architecture  et les arts décoratifs. Une ruine: "Le toit, en partie écroulé, laissait passer la pluie, les eaux usées s'infiltraient partout, remontaient dans les murs de brique, certaines pièces étaient comblées par de la terre, les boiseries étaient abîmées au point de partir en poussière au moindre choc. l'état des stucs datant des Almohades était pitoyable, les zelliges avaient disparu et on marchait sur la terre battue, dans une poussière abominable. Sans parler de l'angoisse de voir un ouvrier transportant un madrier heurter un pilier et faire s'écrouler la maison."
Pendant onze mois, 25 ouvriers vont se relayer pour faire renaître les lieux. Un temps record. Inauguré en 1999, ce palais, auquel il donne le nom de Dar Cherifa (la maison noble), devient un lieu d'expositions, de rencontres, de convivialité. La qualité de la restauration est saluée par tous, notamment par l'écrivain catalan Juan Goytisolo, qui vit à Marrakech. En mai 2001, l’artisanat du classement de la place Jemaa el-Fna au Patrimoine mondial de l'humanité choisira Dar Cherifa pour célébrer l'événement. "Moi qui n'ai pas fréquenté l'université, ni suivi l'enseignement, d'un grand maâlem, je me dis que Dar Cherifa constitue mon diplôme de fin d'études". confie Abdellatif.
De telles histoires de coup de coeur pour un palais abandonné, Marrakech en a connu d'autres. Mais on est passé de la passion amoureuse pour la médina à la fièvre acheteuse immobilière. Les chiffres s'imposent: 450 riads vendus en 1999, un millier aujourd'hui, principalement à des demande s'est faite implacable. Des 30000 euros, auxquels il faut ajouter à peu près autant en frais de réhabilitation, l'inflation suivant irrémédiablement son cours.
La folie des riads atteint pourtant ses limites économiques, sociales et écologiques. D'abord, parce que les 2300 riads recensés à l'inventaire ne sont pas tous aptes à la restauration: abandonnés depuis des décennies par des autochtones de la médina, trop heureux de jouir du confort de la ville moderne, pas mal d'entre eux menacent ruine aujourd'hui. Ensuite, parce que la promiscuité d'une population européenne fortunée et des Marrakechis les plus modestes contraints de subsister dans la médina suscite des frictions. Enfin, parce que le tarissement de l'offre à l'intérieur des remparts conduit naturellement à la construction dans la palmeraie, décimée au profit du gazon, l'exotisme dans sa version occidentale ne se conçoit ici que dans un périmètre qui vous isole des populations locales.     

La Sauvegarde de Dar Chérifa




La Sauvegarde de Dar Chérifa 


Dar Cherifa: maison d'hôtes, café littéraire, galerie d'art


A Marrakech, en matière de sauvegarde du patrimoine, l'initiative privée est souvent le moteur d'actions d'envergure dont la ville et ses usagers, habitants ou touristes, sont bénéficiaires. Si dans les actions publiques, la lisibilité est réelle et fait l'objet d'un cadre défini, qu'en est-il de l'action privée qui s'exerce sur des espaces publics ou domestiques qui n'ont pas statut de monument ?

Rarement architecture a dispensé un tel attrait. Qu'ils soient marocains ou étrangers, mécènes, créteurs, touristes, aventuriers, connus ou anonymes, tous succombent un jour aux charmes exercés par les murs de la médina. Laissées à l'abandon en raison du coût de leur entretien ou pour des modifications du mode d'habiter, les grandes demeures de la médina étaient vouées au morcellement. Rachats successifs et pression de la demande en logement les ont transformés jusque dans leur structure. Depuis quelques années, leur prix attractif, souvent multiplié par dix ou vingt, semble freiner le phénomène d'exode et de paupérisation de la médina. Dans les années 90, le mouvement s'est amplifié pour devenir une mode dont la cité tire des bénéfices certains. Ce nouvel intérêt pousse quelques propriétaires à ne plus quitter la vieille ville et même à revenir y vivre. La multiplicité des expériences menées : maison d'hôtes, café littéraire, galerie d'art... laissent croire à l'émergence d'un défi à relever, la transmission par des particuliers de la culture et du patrimoine comme fil d'Ariane pour la connaissance d'une ville.

"Je marchais lentement pour ne pas déranger les couches de temps accumulées ". C'est avec cette approche qu' Abddelatif Ait Ben Abdellah s'est appliqué à relever le pari fou de donner une nouvelle vocation à la Chérifa, dar de l'époque saadienne, en la transformant en café littéraire. Depuis longtemps, il a fait son métier de la vente, de la location, de la recherche ou de la restauration des maisons ou des palais de la médina.
Il en connaît chaque espace mais celui-ci a retenu particulièrement son attention. Il lui a semblé que cette maison proche de la mosquée Mouassine recelait encore.

" En un mot , sans autre moyen que du bois sans apprêt et des murs nus, l'on a aménagé un espace en retrait où les rayons lumineux que l'on y laisse pénétrer engendrent, de ci de là, des recoins vaguement obscurs. Et pourtant en regardant les ténèbres tapies derrière la poutre supérieure, à l'entour d'un vase à fleurs, sous une étagère, et tout en sachantque cene sont que des ombres insignifiantes, nous éprouvons le sentiment que l'air, à ces endroits-là, renferme une épaisseur de silence, qu'une sérénité éternellement inaltérable règne sur cette obscurité."